Rééducation à domicile après un AVC ou une attaque cérébrale

Les victimes d'un AVC (accident vasculaire cérébral), également connu sous le nom d'attaque cérébrale, ont souvent une longue période de rééducation devant elles. Bien souvent, la victime est paralysée d'un côté du corps, peut avoir des troubles de l'élocution, et de nombreux gestes peuvent être très difficiles à effectuer. Quelles sont donc les causes d'un AVC et, plus important encore, quelles en sont les conséquences et à quoi ressemble la rééducation ?

Les causes d’un AVC

Si le cerveau cesse de recevoir du sang et donc de l'oxygène pendant un laps de temps plus ou moins long, des symptômes de dysfonctionnement se manifestent et vous êtes victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). La plupart du temps, l'AVC surprend la victime. Le problème ne peut donc pas être détecté dans l’organisme avant la survenue de l'accident vasculaire cérébral. Les symptômes les plus courants d'un AVC sont une déformation de la bouche, une difficulté d’élocution ou des paroles qui n’ont pas de sens, ou encore un bras paralysé. Dans ces cas, appelez immédiatement les services d'urgence !

Le terme « accident vasculaire cérébral » est un terme qui regroupe l’infarctus cérébral, l'hémorragie cérébrale et l'AIT (accident ischémique transitoire). Dans chacun de ces cas, un problème se produit au niveau de la circulation sanguine dans le cerveau. Il n’est pas possible, à partir des symptômes, de savoir de quel type d'AVC il s'agit, mais le diagnostic correct peut être posé à l'hôpital. Les trois types d'AVC nécessitent des soins différents. Plus tôt les traitements et soins sont mis en place, moins le risque de séquelles permanentes est élevé.

Quelles sont les conséquences d'un accident vasculaire cérébral ?

Un AVC a toujours de lourdes conséquences. Immédiatement après l'AVC, ce sont surtout les limitations physiques qui sont les plus évidentes :

• La paralysie d'un côté du corps, parfois partielle. Le patient a souvent tendance à ne plus du tout utiliser ce côté de son corps, or il est important de faire des exercices pour éviter les douleurs et les déformations.
• La négligence spatiale unilatérale, également appelée « négligence ». Il se peut, par exemple, que le patient ne mange qu'une moitié de son assiette, ne parle qu'aux personnes se trouvant à sa droite, ne lise les mots qu'à moitié…
• Les troubles de la vision, la fatigue accrue, les problèmes d'équilibre, l'incontinence...

Il y a également des séquelles au niveau cognitif, qui sont moins visibles à première vue :

• Ne pas trouver les mots justes ou dire des choses n’ayant pas de sens
• Se sentir plus rapidement dépassé
• Plus de difficultés de compréhension et d'apprentissage
• Troubles de la mémoire
• Changement de comportement

Dans le cas d'une intervention rapide lors d'un accident vasculaire cérébral, il y a de bonnes chances que ces conséquences ou séquelles puissent disparaître grâce à une rééducation adéquate et de longue durée, à l'hôpital et à la maison.

À quoi ressemble la rééducation à domicile après un accident vasculaire cérébral ?

La rééducation après un AVC commence bien évidemment à l'hôpital. Plusieurs spécialistes déterminent et évaluent les conséquences spécifiques de l'AVC sur le patient en lui faisant passer un certain nombre d'examens. La rééducation commence immédiatement, en travaillant sur les petits mouvements, en réapprenant au patient à déglutir et en lui rééduquant sur les gestes de la vie quotidienne.

Après l'hospitalisation, la plupart des patients rentrent chez eux, mais un suivi régulier à l'hôpital reste évidemment nécessaire. La rééducation à domicile après un accident vasculaire cérébral comprend souvent l'accompagnement d'un thérapeute qui se déplace à domicile ainsi que, éventuellement, de l’aide et des soins prodigués par des proches. Les spécialistes examinent également les conditions de vie et la situation spécifique du patient. Peut-être est-il nécessaire de faire des aménagements à la maison ? Un exemple d’aménagement est l’installation d’une plateforme élévatrice pour permettre au patient en fauteuil roulant d'accéder à l'étage. Un expert peut vous conseiller à ce sujet.